14 Il y avait un petit–petit garçon, une fois, dans le sud, dont on–on racontait qu’il s’était agenouillé au milieu d’un rang qu’il venait de labourer. Et un–un membre du clergé qui passait par là a entendu ce petit garçon qui récitait l’alphabet: «A, B, C, D», et ainsi de suite; et comme il était à genoux, le membre du clergé était fort troublé. Donc, il a entendu ce petit garçon réciter l’alphabet, et dire ensuite: «Amen.»
15 Et, comme il se relevait, eh bien, le membre du clergé lui a parlé, il a dit: «Fiston, je suis un… le serviteur du Seigneur. Je t’ai entendu prier, mais tu ne faisais que réciter l’alphabet. Et je–je ne comprends pas pourquoi tu ne faisais que réciter l’alphabet.»
16 Il a dit: «Monsieur, je–je ne sais pas prier.» Il a dit: «Je–je n’ai jamais prié. Mais ma mère et mon père qui sont déjà partis au Ciel, eux, ils priaient.» Et il a dit: «Maman, je… elle est morte quand j’étais tout petit garçon. Mais je me rappelle l’avoir entendue, quand elle avait des problèmes, elle s’adressait au Seigneur, elle priait. Et j’étais tellement jeune quand elle est morte, qu’elle n’a pas pu m’apprendre à prier. Et on m’a placé sous la responsabilité d’une personne méchante, qui me bat et me maltraite. Et je–je… pensais qu’après avoir appris mon alphabet, peut-être que si je prenais tous les–les mots, que je récitais toutes les lettres, qu’Il serait peut-être capable de les assembler pour comprendre ce que j’ai voulu dire.»
17 Voilà une prière remplie de sincérité. Bien sûr qu’Il serait capable de les assembler. Ce n’est pas notre manière de prier, ce qui sort de nos lèvres, mais c’est notre motif, dans notre cœur, que Dieu entend. Parfois Il n’entend pas nos lèvres, Il entend notre intention, ce qu’il y a dans notre cœur, notre motif.
Extrait de l’ » Imitation du christianisme », prêché le 20 Janvier 1957, par William MARRION BRANHAM