25 Tenez! Il n’y a pas longtemps en Suisse, pendant que je me tenais là, dans les hautes montagnes des Alpes, je pensais à Arnold Von Winkelried. Beaucoup d’entre vous connaissent l’histoire. Quel vaillant héros il a été en Suisse, il y a bien des années. Et voir comment la nation Suisse était envahie par une puissante armée et comment les villes étaient prises. Et les Suisses au sang noble s’étaient rassemblés, depuis les montagnes jusque dans la vallée, munis de toutes petites armes autant qu’ils pouvaient en avoir pour pouvoir se défendre.
Et pendant qu’ils étaient là sur le champ de bataille, ils les voyaient s’approcher, et pendant qu’ils s’approchaient de cette grande armée, celle-ci était cinquante fois plus nombreuse qu’eux. Et ils étaient – ils n’étaient pas des soldats, ils n’avaient pas été entraînés. Ils ne savaient que faire. Mais cette armée qui envahissait était bien entraînée, ils venaient tous comme un mur en briques.
26 Et pendant qu’ils étaient là, avec leurs lances, en train d’avancer, un grand homme, Arnold Von Winkelried, surgit là. Et, au moment où il se présenta là devant eux, ils étaient désespérés; tout ce à quoi ils pouvaient penser était perdu. Ils allaient simplement s’incliner et perdre leurs maisons. Leurs familles allaient être tuées. Leur patrie allait être détruite. Il n’y avait rien qu’ils pouvaient faire, la situation était désespérée.
Alors Arnold Von Winkelried surgit et dit: « Mes frères Suisses, aujourd’hui, je vais donner ma vie pour la Suisse ainsi que pour la patrie. »
On lui demanda: « Que vas-tu faire? »
Il répondit: « Là, au fond de la vallée, se trouve une belle petite maison où ma femme et mes petits enfants attendent mon retour, mais ils ne me verront plus jamais, car aujourd’hui, je vais donner ma vie pour mon pays. »
Et quand il fit cette déclaration, ils lui demandèrent: « Que vas-tu faire? »
Et il répondit: « Maintenant, vous tous qui avez des armes, venez, suivez-moi et faites le mieux que vous pouvez. Combattez avec ce que vous avez. Faites tout ce que vous pouvez faire avec ce que vous avez.
27 Et il poussa un cri, projeta son arme en l’air et dit: « Frayez la voie à la liberté. » Et il fonça vers cette armée-là et il alla tout droit là où il y avait beaucoup plus de lances. Et quand il descendit jusqu’à l’endroit où ils étaient, où des centaines de lances brillantes pouvaient l’atteindre pendant qu’il avançait, il leva ses mains et dit: « Frayez la voie à la liberté. » Et il saisit à pleins bras ces lances et les enfonça dans sa poitrine. Et chacun de ces soldats suisses le suivait derrière. Il rompit les rangs de l’ennemi et ils remportèrent une victoire comme ils n’en avaient jamais remporté une auparavant.
Et aujourd’hui, si vous citez son nom en Suisse, leurs yeux se rempliront de larmes et leurs joues rougiront à cause de leur héros. A mon avis, c’était l’un des plus grands héros qui eut existé dans l’histoire de l’armée. Mais ce n’est qu’une petite chose, juste une toute petite chose. Un jour, les fils d’Adam se tenaient là, vaincus; la loi, les prophètes et tout avaient failli. Toute approche que nous avions essayée avait totalement échoué. Et là dans la gloire, il y eut Quelqu’un, appelé Fils de Dieu, qui surgit et les Anges Lui demandèrent: « Que vas-Tu faire? »
Il répondit: « Je vais descendre et Je vais donner Ma vie. Et aujourd’hui, Je vais racheter les fils déchus d’Adam. »
28 Et Il vint au Calvaire. Il alla là où il y avait beaucoup plus de lances. Il traversa la vallée de l’ombre de la mort, et attrapa tous les traits du diable, et les enfonça dans Son propre sein et Il demanda à l’ Église de prendre ce qu’Elle a et de faire le mieux qu’Elle peut. Gloire à Dieu! Au jour de la Pentecôte, un puissant vent impétueux descendit des cieux et dota chaque homme d’une arme.
Et je dis aujourd’hui, mes frères, que tout homme, peu importe ce que vous avez, faisons le mieux que nous pouvons avec ce que nous avons, et combattons jusqu’au dernier homme parce que nous avons rompu les rangs de l’ennemi. Christ a vaincu Satan, Il l’a dépouillé de tout ce qu’il ait jamais eu, et aujourd’hui il n’est qu’un bluffeur. Tandis qu’il vous dit que nous ne pouvons pas avoir une autre effusion du Saint-Esprit à l’ancienne mode, une effusion de l’Esprit, nous pouvons bien en avoir une aujourd’hui parce que les rangs de l’ennemi sont rompus et Dieu domine et règne aujourd’hui. Alléluia! Je suis heureux pour une expérience à l’ancienne mode du Saint-Esprit du Dieu Vivant.
Extrait du Sermon « Le Jubilé d’Azusa », prêché le 16 Septembre 1956 par William Branham, traduction SHP