73. LA VOIX DU SEIGNEUR M’APPELLE
La voix du Seigneur m’appelle:
Prends ta croix et viens, suis-moi!
Je réponds: «Sauveur fidèle,
Me voici, je suis à Toi!»
Chœur
Jusqu’au bout je veux Te suivre,
Dans les bons, les mauvais jours,
A Toi pour mourir et vivre,
A Toi, Jésus, pour toujours.
Mais le chemin du Calvaire
Est étroit et périlleux,
C’est un chemin solitaire,
Difficile et ténébreux.
Il faut quitter ceux qu’on aime,
Savoir être mal jugé,
Endurer l’injure même,
Du monde être méprisé.
Oui, perdre sa propre vie,
Consentir â n’être rien,
N’avoir qu’une seule envie:
Aimer Jésus, le seul bien!
Jésus donne grâce et gloire
Pour Le suivre pas à pas,
Avec Lui, joie et victoire,
Paix et bonheur ici-bas!
74. JESUS QUITTA LE TRONE
Jésus quitta le trône de Son Père
Et descendit ici-bas sur la terre;
Il accepta la crèche pour berceau.
Lui, Roi des rois, le Fils du Dieu Très haut!
Chœur
Oh! oui, c’est vrai!
Je sais que c’est vrai!
«Il est écrit»: cela surfit!
Que Jésus m’aime!
Oh! bonheur suprême!
La Bible me le dit!
En tous les lieux portant la délivrance,
Faisant le bien, guérissant la souffrance,
Il pardonnait au pécheur repentant,
Il bénissait jusqu’au petit enfant.
Il fut cloué sur la croix méprisable,
Lui, Juste et Saint, mourut pour moi coupable.
Pour me sauver, Son sang fut répandu;
C’est pourquoi j’aime le Seigneur Jésus!
Plus que vainqueur II sortit de la tombe,
Gloire à l’Agneau, divin Sauveur du monde!
Il règne au ciel, intercède pour moi,
Et vient bientôt me chercher, je le crois!
75. LE NOM DE JESUS
Le Nom de Jésus est si doux!
De Dieu désarmant le courroux,
Il nous appelle au rendez-vous,
Précieux Nom de Jésus!
Chœur
Jésus! Béni soit Ton Nom!
Jésus! Oh! merveilleux don! J
Jésus! Suprême rançon,
Sois adoré pour toujours.
J’aime ce Nom dans le chagrin,
Il me soutient sur le chemin,
Sa musique est un Son divin,
Précieux Nom de Jésus!
J’aime le Nom de mon Sauveur,
Car Lui seul connaît tout mon cœur,
Lui seul me rend plus que vainqueur:
Précieux Nom de Jésus!
Et si parfois j’ai succombé,
Si dans le mal je suis tombé,
Son Nom puissant m’a relevé:
Précieux Nom de Jésus!
Et lorsque avec Lui je serai,
Et lorsque enfin je Le verrai,
Alors sans fin je redirai:
Précieux Nom de Jésus!
76. J’AI SOIF DE TA PRESENCE
J’ai soif de Ta présence,
Divin Chef de ma foi;
Dans ma faiblesse immense
Que ferais-je sans Toi?
Chœur
Chaque jour, à chaque heure,
Oh! j’ai besoin de Toi;
Viens Jésus, et demeure
Auprès de moi.
Des ennemis, dans l’ombre,
Rôdent autour de moi;
Accablé par le nombre,
Que ferais-je sans Toi?
Pendant les jours d’orage,
D’obscurité, d’effroi.
Quand faiblit mon courage,
Que ferais-je sans Toi?
Ô Jésus! Ta présence
C’est la vie et la paix;
La paix dans la souffrance.
Et la vie à jamais,
77. PELERIN SUR CETTE TERRE
Pèlerin sur cette terre,
Je m’avance vers le ciel,
Vers le pays de lumière,
Séjour éternel!
Ici d’ennemis sans nombre
Je me vois environné,
Ma route souvent est sombre,
Mais je suis aimé.
Aimé du plus tendre Père
Qui m’a conduit en chemin,
Et dirigé ma carrière
Par Sa sûre Main.
Pendant l’épreuve et l’orage,
Dans l’angoisse et la douleur,
Sa voix me dit: «Prends courage,
Je suis Ton Sauveur!»
Travailler pour un tel Maître,
Le servir en L’attendant,
Apprendre à Le mieux connaître
En Le contemplant!
Quel bonheur incomparable,
Et qu’il est heureux mon sort!
Oui, mon Sauveur adorable
Me conduit au port!
Le port, c’est le doux rivage
Où cesseront tous nos pleurs,
Où de Jésus-Christ l’image
Ravira nos cœurs.
Qu’importe donc la souffrance,
Jésus vient! levons les yeux !
Bien près est la délivrance.
Ils s’ouvrent les cieux!
78. QUEL SAUVEUR MERVEILLEUX
Quel Sauveur merveilleux je possède!
Il s’est sacrifié pour moi,
Et Sa vie innocente II cède
Pour mourir sur l’infâme bois
Chœur
Attaché à la croix pour moi,
Attaché à la croix pour moi,
Il a pris mon péché, Il m’a délivré
Attaché à la croix pour moi.
Il renonce à la gloire céleste
Pour le plan rédempteur de Dieu.
Humble et d’apparence modeste
Oh! quel prix pour me rendre heureux!
Maltraité pour mon indigne vie,
Brisé pour mes iniquités,
Il prit sur Lui mes maladies
Et mourut pour me libérer.
Le salut accompli pour Ses frères,
Le Sauveur fut reçu au ciel,
Il revient ô profond mystère!
Mon bonheur sera éternel.
79. OÙ CHERCHEZ-VOUS LE BONHEUR
Où cherchez-vous le bonheur?
Dans ce monde où tout passe?
Avez-vous en votre cœur
Pour Jésus une place?
A votre porte II se tient;
Sans se lasser II revient…
Pour Jésus, votre Sauveur,
N’avez-vous point de place?
Chœur
N’avez-vous point de place?
N’avez-vous point de place?
Pour Jésus, votre Sauveur,
N’avez-vous point de place?
S’il a souffert, c’est pour vous,
Oh! merveilleuse grâce!
Lorsqu’il luttait à genoux,
Dieu Lui voilant Sa face.
Ah! de Sa sublime croix,
N’entendez-vous pas la voix
Qui vous dit: Pauvre pécheur,
N’as-tu donc point de place?
N’avez-vous point de place?
N’avez-vous point de place?
Ah! pour l’Homme de douleur
N’avez-vous point de place?
Si le monde a votre cœur,
Croyez-vous donc qu’il fasse
Jusqu’au bout votre bonheur?
Vous savez que tout passe.
Oh! pendant qu’il en est temps,
Ecoutez les doux accents
De la voix du grand Vainqueur,
Et faites-Lui donc place!
N’avez-vous point de place?
N’avez-vous point de place?
Pour Jésus, le grand Vainqueur,
N’avez-vous point de place?
80. ROC SECULAIRE
Roc séculaire,
Frappé pour moi
Sur le Calvaire,
Je viens à Toi.
Tu sais mes chutes,
Ô mon Sauveur!
Tu vois mes luttes
Et ma douleur.
Chœur
Roc séculaire,
Frappé pour moi
Sur le Calvaire,
Je viens à Toi.
Oh! Purifie,
Lave, Seigneur,
Et sanctifie
Mon pauvre cœur.
Ma main tremblante
Ne T’offre rien;
Ta croix sanglante
Est mon seul bien.
Dans la détresse
Sois mon Berger,
Ma forteresse
Dans le danger,
Et qu’à toute heure,
Que chaque jour
Mon cœur demeure
En Ton amour.
81. DEBOUT, SAINTE COHORTE
Debout, sainte cohorte,
Soldats du Roi des rois!
Tenez d’une main forte
L’étendard de la croix!
Au sentier de la gloire
Jésus-Christ vous conduit;
De victoire en victoire
Il mène qui Le suit.
La trompette résonne;
Debout! vaillants soldats!
L’immortelle couronne
Est le prix des combats.
Si l’ennemi fait rage.
Soyez fermes et forts;
Redoublez de courage,
S’il redouble d’efforts.
Debout pour la bataille,
Partez, n’hésitez plus!
Pour que nul ne défaille,
Regardez à Jésus!
De l’armure invincible,
Soldats, revêtez-vous!
Le triomphe est possible
Pour qui lutte à genoux.
Debout, debout encore!
Luttez jusqu’au matin;
Déjà brille l’aurore
A l’horizon lointain.
Bientôt jetant nos armes
Aux pieds du Roi des rois!
Les chants après les larmes,
Le trône après la croix!
82. NE CRAINS RIEN, JE TAIME
Ne crains rien, Je t’aime!
Je suis avec toi!
Promesse suprême,
Qui soutient ma foi.
La sombre vallée
N’a plus de terreur,
L’âme consolée,
Je marche avec mon Sauveur.
Chœur
Non, jamais tout seul,
Non, jamais tout seul,
Jésus, mon Sauveur me garde,
Jamais ne me laisse seul!
Non, jamais tout seul,
Non, jamais tout seul,
Jésus, mon Sauveur me garde,
Je ne suis jamais tout seul.
L’aube matinière
Ne luit qu’aux beaux jours,
Jésus, ma lumière,
M’éclaire toujours!
Quand je perds de vue
L’astre radieux,
A travers la nue,
Jésus me montre les Cieux!
Les dangers accourent,
Subtils, inconnus:
De près ils m’entourent,
Plus près est Jésus,
Qui dans le voyage,
Me redit: «C’est moi!
Ne crains rien: courage!
Je suis toujours avec toi!»
83. BON SAUVEUR, BERGER FIDELE.
Bon Sauveur, Berger fidèle,
Conduis-moi par Ton amour;
Et, de Ta main paternelle,
Nourris-nous au jour le jour.
Chœur
Béni sois-Tu, tendre Maître,
Jésus, nous sommes à Toi,
A Toi seul nous voulons être,
Béni sois-Tu, notre Roi!
Dans Tes riches pâturages,
Apprends-nous à Te chercher;
Que sous Tes divins ombrages
Nous sachions toujours marcher.
Toi qui nous reçus par grâce,
Bien que faibles et pécheurs,
Par Ta puissance efficace
Purifie encore nos cœurs.
Enfants, nous voulons Te plaire,
T’obéir, garder Ta loi.
Oh! pour cela daigne faire
Que nous vivions par la foi!
Bon Sauveur, Berger fidèle,
Pour que nous suivions Tes pas,
Remplis-nous d’un nouveau zèle
Et porte-nous dans Tes bras.
84. J’ENTENDS TA DOUСE VOIX
J’entends Ta douce voix,
Jésus, je viens à Toi.
Je viens, ô Sauveur, lave-mol
Dans le sang de Ta croix!
Chœur
Jésus, Roi des rois,
Qui mourus pour moi,
Je veux mourir avec Toi,
Avec Toi sur la croix.
J’entends Ta douce voix,
Qui me dit: «Crois en moi!»
Je crois, Seigneur, soutiens ma foi,
Tiens-moi près de Ta croix!
J’entends Ta douce voix,
Elle pénètre en moi,
Et me dit d’aimer comme
Toi De l’amour de la croix!
J’entends Ta douce voix,
Toi qui mourus pour moi,
Seigneur, que je m’unisse à toi
Dans Ta mort, par la foi!
85. RESTE AVEC NOUS, SEIGNEUR
Reste avec nous, Seigneur, le jour décline,
La nuit s’approche et nous menace tous;
Nous implorons Ta présence divine:
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous.
En Toi nos cœurs ont salué leur Maître,
En Toi notre âme a trouvé son Epoux;
A Ta lumière elle se sent renaître;
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous.
Dans nos combats si Ta main nous délaisse,
Satan vainqueur nous tiendra sous ses coups;
Que Ta puissance arme notre faiblesse;
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous
Sous Ton regard la joie est sainte et bonne,
Près de Ton cœur les pleurs môme sont doux;
Soit que Ta main nous frappe ou nous couronne,
Reste avec nous, Seigneur, reste avec nous.
86. AUSSI LONGTEMPS QU’ETRANGER
Aussi longtemps qu’étranger sur la terre,
Je foulerai les sentiers douloureux,
Fais qu’en tout temps, à tout bien je préfère
Ce que Tu veux, Seigneur! ce que Tu veux!
Oui, qu’en tout temps, sous la croix la plus dure,
Aux jours mauvais comme aux jours radieux,
Je puisse dire, éloignant tout murmure;
Comme Tu veux, Seigneur! comme Tu veux!
Je ne demande, ô mon Dieu! qu’une chose:
Sois mon trésor, mon appui précieux;
Pour tout le reste ordonne, fais, dispose
Comme Tu veux, Seigneur! comme Tu veux!
Etablis donc sur mon cœur Ton empire;
Règne si bien et par de si doux nœuds,
Que rien jamais ne m’empêche de dire:
Comme Tu veux, Seigneur! comme Tu veux!
Et puis un jour sans trouble, sans alarmes,
Je chanterai, sur des bords plus heureux,
L’hymne qu’ici je mêle avec mes larmes;
Comme Tu veux, Seigneur! comme Tu veux!
87. J’AI LONGTEMPS ERRE SANS GUIDE
J’ai longtemps erré sans guide,
Altéré de vrai bonheur.
Mais, hélas mon cœur avide
Ne trouvait que la douleur.
Où sera la Main puissante
Qui pourra, par Son effort,
M’arrêter sur cette pente
Où déjà je vois la mort?
Un Sauveur, Jésus Lui-même,
Eut pitié de mon effroi,
Il me dit: «Pécheur, je t’aime,
J’ai versé Mon sang pour toi.»
0 Jésus Ta main puissante
M’a sauvé de mon tombeau,
Et Tu combles mon attente
Par le don d’un cœur nouveau.
J’ai saisi cette assurance,
Ce pardon qu’il m’apportait
J’ai livré sans résistance
Tout mon cœur: Il le voulait.
O Jésus Ta main puissante
M’a sauvé de mon tombeau,
Et Tu combles mon attente
Par le don d’un cœur nouveau.
Dans mon cœur impur, infirme
Je reçus le Saint-Esprit,
Et ce sceau divin m’affirme
Que je suis à Jésus Christ,
O Jésus Ta main puissante
M’a sauvé de mon tombeau,
Et Tu combles mon attente
Par le don d’un cœur nouveau.
Maintenant, de joie en joie
Mon Sauveur me fait marcher.
Car la paix que Christ m’envoie,
Nul ne peut me l’arracher.
A ce Jésus qui me donne
Et Sa paix et Son amour,
A Jésus je m’abandonne
Désormais et sans retour.
88. VERS TOI MONTE NOTRE HOMMAGE
Vers Toi monte notre hom
mage,
Fils de Dieu, puissant Sauveur,
Qui demeurés d’âge en âge
Le refuge du pécheur.
Chœur
Loué soit Ton amour, loués soient à jamais
Ton nom, Jésus, Ta gloire et Tes bienfaits;
Loué soit Ton amour, loués soient à jamais
Ton nom, Ta gloire et Tes bienfaits!
De Toi vient la délivrance:
Tu payas notre rançon.
C’est en Toi qu’est l’espérance,
La paix et la guérison.
Oh! qu’heureux sous Ta bannière
Est le peuple racheté
Qui marche, dans Ta lumière.
Vers la céleste cité.
Par Ta divine Parole,
Tu l’enseignes, Tu l’instruis,
Et, par l’Esprit qui console,
Sûrement Tu le conduis.
Bientôt – glorieuse attente!
Tu combleras tous nos vœux;
Sur la nue étincelante,
Tu viendras à nous des cieux.
89. QUI ME RELEVE DANS MES CHUTES
Qui me relève dans mes chutes?
C’est Jésus Christ;
Qui combat pour moi dans mes luttes?
C’est Jésus Christ.
Jésus a parlé, je veux croire
Que je puis lutter pour Sa gloire,
Car mon Bouclier, ma Victoire,
C’est Jésus-Christ.
Je vais à mon Père, et ma vole
C’est Jésus Christ;
Je suis bienheureux, et ma joie
C’est Jésus-Christ.
Et si, même dans la souffrance.
Mon cœur parie d’espérance,
C’est que j’ai mis ma confiance
En Jésus-Christ.
Sauvé, je ne me glorifie
Qu’en Jésus-Christ;
Pour la terre et le ciel, ma vie
C’est Jésus-Christ.
Bientôt adieu, choses mortelles!
Loin de vous je prendrai des ailes.
Vers les demeures éternelles,
Vers Jésus Christ.
90. C’EST MON JOYEUX SERVICE
C’est mon joyeux service
D’offrir â Jésus Christ,
En vivant sacrifice,
Mon corps et mon esprit.
Chœur
Accepte mon offrande,
Bien-aimé Fils de Dieu!
Et que sur moi descende
La flamme du saint Lieu!
J’abandonne ma vie,
Sans regret, ni frayeur,
A Ta grâce infinie,
O mon Libérateur!
Qu’un feu nouveau s’allume
Par Ton amour en moi,
Et dans mon cœur consume
Ce qui n’est pas à Toi!
Viens, Jésus! sois mon Maître;
Par Ton Sang racheté,
A Toi seul je veux être
Et pour l’éternité.
91. SENTINELLE VIGILANTE
«Sentinelle vigilante,
Qu’en est-il donc de la nuit?»
«Dis à l’âme somnolente
Que déjà le matin luit!»
Chœur
La nuit passe, le matin du grand jour luit!
Sentinelle, sois au poste jour et nuit,
Sentinelle, sois au poste jour et nuit.
Les gardes sur la muraille
Nous l’ont dit, entendez-vous?
Au loin gronde la bataille,
Tout est sombre autour de nous
Point de repos, de relâche
Rachetés de l’Eternel
Travaillez à votre tache
Car Jésus revient du ciel
92. LE SIGNAL DE LA VICTOIRE
Le signal de la victoire
Déjà brille aux cieux
La couronne de la gloire
Chœur
Je viens, combattez encore
Dit Jésus à tous.
Oui, mon Sauveur,
Je T’implore, Je lutte à genoux.
Que l’ennemi, plein de rage,
Redouble ses coups,
Nous ne perdons point courage:
Christ est avec nous.
Suivons, amis, la bannière
Du Sauveur en croix,
Et que notre armée entière
Se range â Sa voix.
Rude et longue est la mêlée:
Voici le secours!
Dans nos mains prenons l’épée
Qui vainquit toujours!
93. COMME UN FLEUVE IMMENSE
Comme un fleuve immense
Est la paix de Dieu.
Parfaite elle avance
Vainqueur en tout lieu ;
Parfaite elle augmente
Constamment son cours ;
Parfaite sa pente
S’abaisse toujours.
Chœur
Fondés sur Dieu même,
Nos cœurs à jamais
Ont pour bien suprême
Sa parfaite paix.
Sous ta main meurtrie,
Se brise, ô mon Roi !
Toute arme ennemie
Faite contre moi !
Rien ne peut me nuire
Ni troubler mon cœur,
Tu veux me conduire,
Tu seras Vainqueur.
Tu traces ma voie.
J’y marche avec foi ;
L’épreuve et la joie
Me viennent de toi !
Cadran de nos vies,
Marque, chaque jour,
Les heures bénies
Du Soleil d’amour !
Océan de gloire,
Paix de mon Sauveur !
Gage de victoire !
Trésor de bonheur !
Ta grâce infinie,
Coulant nuit et jour,
Inonde ma vie
De vagues d’amour !
Chœur
Selon ta promesse,
Ô Jésus, mon Roi !
Je trouve sans cesse
Paix parfaite en toi.
94. QUEL REPOS CELESTE.
Quel repos céleste, Jésus, d’être à toi !
A toi pour la mort et la vie,
Dans les jours mauvais de chanter avec foi :
Tout est bien, ma paix est infinie !
Refrain
Quel repos, (quel repos,)
Quel repos, (quel repos,)
Quel repos, quel céleste repos
Quel repos céleste ! Mon fardeau n’est plus !
Libre par le sang du Calvaire,
Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus,
Gloire et louange à Dieu notre Père !
Quel repos céleste ! Tu conduis mes pas,
Tu me combles de tes richesses,
Dans ton grand amour, chaque jour tu sauras
Déployer envers moi tes tendresses.
Quel repos céleste, quand enfin, Seigneur,
Auprès de toi, j’aurai ma place,
Après les travaux, les combats, la douleur,
À jamais je pourrai voir ta face !
95. VOIR MON SAUVEUR FACE AFACE
Voir mon Sauveur face à face,
Voir Jésus dans sa beauté,
Ô joie ! ô suprême grâce !
Ô bonheur ! félicité !
Refrain
Oui, dans ta magnificence
Je te verrai, divin Roi !
Pour toujours en ta présence
Je serai semblable à Toi !
Ta gloire est encore voilée,
Ah ! d’un voile ensanglanté !…
Bientôt sera révélée
Ton ineffable beauté !
Oh ! quels transports d’allégresse,
Quand tes yeux baissés sur moi,
Me diront avec tendresse :
« Je mourus aussi pour toi ! »
96. Il EST UN ESPOIR
Il est un espoir, qui toujours soulage
Les cœurs fatigués et lassés du chemin;
Il est un repos au bout du voyage;
A toutes nos luttes, il est une fin.
Chœur
C’est la cité du ciel,
Le bonheur éternel,
Séjour où les élus
Contempleront Jésus!
Il est un séjour où tout est lumière
Où rien de souillé, ni d’impur n’entrera
Où ne seront plus ni mort, ni misère
Où le racheté pour toujours chantera
Dans la cité sainte, il n’est plus de temple:
Le Seigneur et l’Agneau seront avec nous.
Pour l’éternité, l’Eglise contemple
Son bien-aimé Sauveur, Son Chef, Son Epoux.
O Jérusalem! Céleste patrie!
Tout mon cœur s’enflamme, quand je pense à Toi
Agneau mis à mort, Prince de la Vie.
Entends mes soupirs et l’appel de ma foi
Chœur
Bientôt, bientôt au ciel.
Oh! bonheur éternel,
Avec tous les élus,
Je Te verrai, Jésus!
97. LE SEIGNEUR M’AIME
Le Seigneur m’aime,
Bonheur suprême,
Le Seigneur m’aime,
Il est amour!
Chœur
Je redirai toujours:
Le Seigneur m’aime,
Le Seigneur m’aime,
Il est amour.
Dans la misère
La plus amère,
Dans la misère
J’étais plongé.
Dans la souffrance
Sans espérance,
Dans la souffrance
Je gémissais.
Portant ma peine,
Ma lourde chaîne,
Portant ma peine,
J’étais perdu.
Dieu, dans Sa grâce,
Prit à ma place,
Dieu dans Sa grâce,
Prit Son cher Fils.
En sacrifice,
A la justice,
En sacrifice,
Il vint s’offrir.
Le poids immense,
De mon offense,
Le poids immense,
Tomba sur Lui.
Sur le Calvaire,
Loin de Son Père,
Sur le Calvaire,
Il vint mourir.
Il purifie,
Toute ma vie,
Il purifie,
Avec Son sang.
A Toi la gloire,
Et la victoire,
A Toi la gloire,
Agneau de Dieu!
98. A TOI LA GLOIRE
A Toi la gloire,
O Ressuscité!
A Toi la victoire,
Pour l’éternité!
Brillant de lumière,
L’ange est descendu,
Il roule la pierre
Du tombeau vaincu
Chœur
A Toi la gloire,
Ô Ressuscité!
A Toi la victoire,
Pour l’éternité!
Vois-Le paraître:
C’est Lui, c’est Jésus,
Ton Sauveur,
Ton Maître
Oh! ne doute plus!
Sois dans l’allégresse,
Peuple du Seigneur
Et redis sans cesse
Que Christ est vainqueur
Craindrais-je encore?
Il vit à jamais,
Celui que j’adore,
Le Prince de paix;
Il est ma victoire
Mon puissant Soutien,
Ma vie et ma gloire:
Non, je ne crains rien.
99. VEILLE AU MATIN
Veille au matin, quand un ciel sans nuage
Semble annoncer un jour calme et serein,
C’est dans ton cœur que peut gronder l’orage
Qui fait tomber le pèlerin.
Chœur
Veille au matin, veille le soir
Veille et prie… toujours.
Veille à midi, quand les bruits de la terre
Font oublier le céleste séjour:
Trouve un instant pour être solitaire
Dans la prière et dans l’amour.
Veille le soir, quand se fait le silence;
Pense aux bienfaits de Ton céleste Ami;
Cherche avec soin Sa divine présence,
Verse en son cœur tout ton souci.
Veille toujours, en tous lieux, à toute heure,
Car l’ennemi te guette à chaque instant,
Pour se glisser dans la sainte demeure
Où doit régner le Tout-Puissant.
100. QU’IL FAIT BON A TON SERVICE
Qu’il fait bon â Ton service,
Jésus Mon Sauveur!
Qu’il est doux le sacrifice
Que T’offre mon cœur!
Chœur
Prends, ô Jésus, prends ma vie,
Elle est toute â Toi!
Et dans Ta grâce infinie,
Du mal garde-moi
Mon désir, mon vœu suprême;
C’est Ta volonté!
Rien je ne veux et je n’aime
Que Ta volonté!
Comme l’ange au vol rapide,
Je veux Te servir!
Les yeux fixés sur mon Guide,
Toujours obéir!
Travail, douleur et souffrance,
Non, je ne crains rien!
Toi, Jésus, mon Espérance,
Voilà mon seul bien!
Ensemble donc vers la gloire,
Marchons en avant!
Chantant l’hymne de victoire,
Toujours triomphant!
101. MON DIEU, PLUS PRES DE TOI
Mon Dieu, plus près de Toi,
Plus près de Toi!
C’est le mot de ma foi:
Plus près de Toi!
Dans le jour où l’épreuve
Déborde comme un fleuve,
Garde-moi près de Toi,
Plus près de Toi.
Plus près de Toi, Seigneur,
Plus près de Toi!
Tiens-moi dans ma douleur
Tout près de Toi!
Alors que la souffrance
Fait son œuvre en silence,
Toujours plus près de Toi,
Seigneur, tiens-moi!
Plus près de toi, toujours
Plus près de toi !
Donne-moi ton secours,
Soutiens ma foi !
Que Satan se déchaîne,
Ton amour me ramène
Toujours plus près de toi,
Plus près de toi.
Mon Dieu, plus près de toi,
Dans le désert
J’ai vu, plus près de toi,
Ton ciel ouvert.
Pèlerin, bon courage!
Ton chant brave l’orage.
Mon Dieu, plus près de toi,
Plus près de toi.
102. JESUS FRAPPE A VOTRE PORTE
Jésus frappe à votre porte:
Ouvrez-Lui! (Ouvrez aujourd’hui!)
C’est le ciel Qu’il vous apporte!
Ouvrez-Lui! (Ouvrez aujourd’hui!)
Chez vous II veut prendre place;
Ouvrez avant qu’il se lasse!
Le temps presse, le temps passe:
Ouvrez-Lui! (Ouvrez aujourd’hui!)
Ouvrez! C’est Lui qui pardonne;
Ouvrez-Lui! (Ouvrez aujourd’hui!)
Acceptez ce qu’il vous donne;
Ouvrez-Lui! (Ouvrez aujourd’hui!)
Ses promesses sont certaines;
Sa main va briser vos chaînes;
Bientôt finiront vos peines:
Ouvrez-Lui! (Ouvrez aujourd’hui!)
Seul II ôte les souillures:
Ouvrez-Lui! (Ouvrez aujourd’hui!)
Seul II bande les blessures:
Ouvrez-Lui! (Ouvrez aujourd’hui!)
Si Satan vient vous surprendre,
Seul II pourra vous défendre
Et sous Son aile vous prendre:
Ouvrez-Lui! (Ouvrez aujourd’hui!)
Ecoutez l’appel si tendre
Ouvrez-Lui! (Ouvrez aujourd’hui!)
C’est assez Le faire attendre:
Ouvrez-Lui! (Ouvrez aujourd’hui!)
Car le Sauveur vous implore!
Comment résister encore!
Oh! Que votre âme L’adore!
Ouvrez-Lui! (Ouvrez aujourd’hui!)
103. BIENTOT LE SEIGNEUR VA VENIR
Bientôt le Seigneur va venir!
Es-tu prêt?
Bientôt le Ciel II veut t’ouvrir!
Es-tu prêt?
Chœur
Es-tu prêt? Es-tu prêt?
Es-tu prêt pour l’éternité?
Es-tu prêt? Es-tu prêt?
Le Sauveur T’a-t-Il racheté?
Bientôt l’appel retentira!
Es-tu prêt?
Bientôt la mort te surprendra!
Es-tu prêt?
Bientôt Jésus va te juger?
Es-tu prêt?
Oh! Devra-t-Il te condamner?
Es-tu prêt?
Bientôt dans le ciel enlevés!
Es-tu prêt?
Tous les élus seront sauvés.
Es-tu prêt?
104. L’AMOUR DE JESUS-CHRIST
L’amour de Jésus-Christ nous presse:
Il s’est livré pour Son troupeau;
A suivre les pas de l’Agneau,
L’un l’autre a animons-nous sans cesse.
Au nom du Rédempteur, chers frères!
Donnons-nous tous ici la main,
Pour ne marcher jusqu’à la fin
Que sous Ses regards tutélaires.
Vois Tes enfants, Dieu notre Père!
Qui se consacrent à Ton Fils.
Viens à notre aide et nous remplis
D’amour, de zèle et de lumière.
Qu’en nous quittant, Sauveur fidèle!
Nous demeurions unis en Toi;
Habite en nos cœurs par la foi,
Et que l’Esprit nous renouvelle!
105. OUI, JESUS, C’EST VERS TOI.
Oui, Jésus, c’est vers Toi,
Toujours plus haut!
Que s’élève ma foi,
Toujours plus haut!
Libre de tout lien,
Poursuivant le seul bien,
Mon regard sur le Tien,
Toujours plus haut!
Tu calmes la douleur,
Toujours plus haut!
Tu satisfais le cœur,
Toujours plus haut!
Dans les rudes combats,
Les clameurs d’ici-bas,
Tu diriges mes pas
Toujours plus haut!
Oui, c’est là mon soupir,
Toujours plus haut!
Tu connais mon désir,
Toujours plus haut!
Perçant l’obscurité,
Montre-moi Ta clarté,
Ta divine beauté,
Toujours plus haut!
Marche, me dit Jésus,
Toujours plus haut!
Oh! Ne t’arrête plus,
Toujours plus haut!
Bientôt Je reviendrai
Et te délivrerai,
Oui, Je t’introduirai
Chez Moi, là-haut!
106. AHI DONNE A MON AME
Ah! Donne à mon âme
Plus de sainteté,
Plus d’ardente flamme,
De sérénité;
Plus de confiance,
Pour rester debout,
Plus de patience,
Pour supporter tout!
Fais que je contemple
Sans cesse l’Agneau,
Son vivant exemple,
Sa croix, Son tombeau,
Sa grâce fidèle,
Son immense amour,
Sa gloire éternelle,
Son prochain retour!
Jésus, à mes larmes
Tu veux compatir;
De toutes Tes armes
Viens me revêtir;
Par plus de prière,
De zèle et de foi,
Que dans la lumière
Je marche avec Toi!
Donne à Ton service
Un cœur plus joyeux,
Prompt au sacrifice,
Toujours sous Tes yeux;
Qui chante et qui tremble,
Humble en sa ferveur,
Un cœur qui ressemble
Au Tien, mon Sauveur.
107. QUE TOUT GENOU FLECHISSE
Que tout genou fléchisse,
Devant Ta majesté,
Et qu’aujourd’hui je puisse
Lâcher ma volonté.
Et qu’aujourd’hui je puisse
Lâcher ma volonté.
Oui, devant Toi je plie,
Je me courbe, ô mon Roi,
Je pleure et m’humilie,
Et c’est un don de Toi!
Je pleure et m’humilie,
Et c’est un don de Toi!
Que tout ce qui s’élève
En moi soit abaissé!
Que mon cœur de Ton glaive,
S’il le faut, soit percé!
Que mon cœur de Ton glaive,
S’il le faut, soit percé!
Mourir, mais c’est renaître
Et vivre désormais.
Oh! courbe tout mon être
A Tes pieds pour jamais!
Oh! courbe tout mon être
A Tes pieds pour jamais!
108. JESUS, JESUS MON SAUVEUR
Jésus, Jésus mon Sauveur,
A l’ombre de Ta croix,
J’ai trouvé le repos du cœur,
Gloire à Toi, Roi des rois!
Une retraite dans l’orage,
Un refuge assuré,
Pour moi, pécheur, quel doux partage,
Là je T’ai contemplé!
Jésus, Jésus mon Sauveur,
A l’ombre de Ta croix,
Devant Ton immense douleur
Je T’adore et je crois.
Là, mes ténèbres sont lumière,
Et mon fardeau n’est plus!
Humble à Tes pieds, dans la poussière,
Tiens-moi toujours, Jésus!
Jésus, Jésus mon Sauveur,
A l’ombre de Ta croix,
Exauce le cri de mon cœur,
Entends ma faible voix:
Donne-moi Ton obéissance,
Ton support, Ton amour,
Céleste Agneau, Ton endurance,
Jusqu’à mon dernier jour!
109. ENFIN JESUS A TRIOMPHE
Enfin Jésus a triomphé
De tant de résistance,
Et du joug il m’a libéré,
Oh! gloire à Sa puissance !
Chœur
Prince de la victoire,
Jésus, Ressuscité,
A Toi seul est la gloire,
Et pour l’éternité!
Oh! par quel douloureux chemin
De retards et de luttes,
Celui qui repousse Ta main
S’égare, et que de chutes!
Mon Berger, dans Son grand amour,
M’a remit sur la vole;
Il m’a pardonné… quel beau jour
Et je chante avec joie:
Mon seul désir, Dieu Tout-Puissant,
Pour mon âme ravie:
C’est qu’elle soit dès maintenant,
Toujours à Christ unie!
110. JESUS AUJOURD’HUI M’APPELLE
Jésus aujourd’hui m’appelle,
J’entends Sa voix dans mon cœur,
Oh! rends-toi donc, cœur rebelle,
Ouvre la porte au Sauveur!
Seigneur, je Te l’abandonne.
Ce cœur indigne de Toi.
Viens y régner! Que personne
Ne le soustraie à Ta loi!
De moi librement dispose,
De ma santé, de mes biens;
A Tes pieds je les dépose,
Ô Maître â qui j’appartiens!
De ma vie, heure par heure,
Que Ta main règle le cours!
Car désormais je demeure
A Tes ordres pour toujours.
111. C’EST UN REMPART
C’est un rempart que notre Dieu,
Une invincible armure,
Notre délivrance en tout lieu,
Notre défense sûre.
L’ennemi contre nous
Redouble de courroux,
Vaine colère !
Que pourrait l’adversaire ?
L’Éternel détourne ses coups.
Seuls, nous bronchons à chaque pas,
Notre force est faiblesse ;
Mais un héros dans les combats,
Pour nous lutte sans cesse.
Quel est ce défenseur ?
C’est toi, divin sauveur !
Dieu des armées, tes tribus opprimées
Connaissent leur libérateur.
Que les démons forgent des fers
Pour accabler l’Église ;
Ta Sion brave les enfers,
Sur le rocher assise.
Constant dans son effort,
En vain avec la mort Satan conspire ;
Pour saper son empire,
Il suffit d’un mot du Dieu fort.
Dis-le, ce mot victorieux,
Dans toutes nos détresses ;
Répands sur nous du haut des cieux
Tes divines largesses.
Qu’on nous ôte nos biens,
Qu’on serre nos liens,
Que nous importe !
Ta grâce est plus forte
Et ton royaume est pour les tiens.
112. PLUS QUE VAINQUEURS
Plus que vainqueurs! telle est notre devise;
Plus que vainqueurs, bien que persécutés;
Car la victoire à la foi fut acquise
Par le Sauveur qui nous a rachetés.
Suivons le Christ jusque sur le Calvaire;
Ayons toujours sa mort devant les yeux;
Si nous souffrons avec lui sur terre,
Nous régnerons avec lui dans les cieux.
Osons braver les injures du monde,
Pour confesser le beau nom de Jésus.
Que sur lui seul tout notre espoir se fonde,
Et notre espoir ne sera pas confus.
Amis, croyons au pouvoir invisible
Que le Sauveur a caché dans sa croix;
Saisissons-la comme une arme invincible,
Pour triompher au nom du roi des rois
113. JUSQU’A LA MORT…
Jusqu’à la mort nous te serons fidèles;
Jusqu’à la mort tu seras notre roi;
Sous ton drapeau, Jésus, tu nous appelles;
Nous y mourrons en luttant avec foi !
Refrain
Jusqu’à la mort ! c’est notre cri de guerre,
Le libre cri d’un peuple racheté;
Jusqu’à la mort nous aurons pour bannière
Ta croix sanglante, ô Christ ressuscité !
Pour toi, Jésus, on est heureux de vivre;
Tous les chemins avec toi semblent doux.
Agneau de Dieu, qui ne voudrait te suivre
Jusqu’à la mort, toi qui mourus pour nous ?
Jusqu’à la mort, soumis à ta puissance,
Nous voulons vivre et mourir sous tes lois,
Toi qui pour nous poussas l’obéissance
Jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
Que ton Esprit nous guide et nous anime !
Et que sa flamme, embrasant tous nos cœurs,
Nous devenions par toi, sainte victime,
Sur la mort même un peuple vainqueurs !
114. TES SAINTS, DANS LA LUTTE
Tes saints, dans la lutte,
Et de tous cotés
Ici-bas en butte
Aux infirmités,
Sont, dans le ciel même,
Portés sur Ton cœur,
Ô notre suprême Sacrificateur!
Plein de sympathie,
De tendre bonté,
Jamais Tu n’oublies
Aucun racheté.
C’est Toi qui nous aides
Dans chaque combat,
Et pour nous Tu plaides,
Divin Avocat!
Pour toute souillure,
C’est Toi qui Te ceins;
Et lavant d’eau pure
Les pieds de Tes saints,
Tu dis au fidèle:
«Sois l’imitateur
Du parfait Modèle,
Du vrai Serviteur.»
115. DEBOUT POUR LA SAINTE GUERRE
Debout pour la sainte guerre !
Le mal est grand encor;
Plus d’un ami, plus d’un frère
Suit un chemin de mort.
Refrain
En avant ! tous en avant !
Notre chef est tout-puissant.
Nos armes sont la prière,
L’amour persévérant.
Debout pour la sainte guerre !
Ranimons notre ardeur.
Avec la croix pour bannière,
Qui ne serait vainqueur ?
Debout pour la sainte guerre !
Soyons unis et forts !
Qu’une charité sincère
Préside à nos efforts.
Ô Dieu ! pour la sainte guerre
Revêts-nous tous en Christ
Des armes de la lumière,
Des dons de ton Esprit.
116. NON, NOUS NE SAURIONS NOUS TAIRE
Non, nous ne saurions nous taire
Devant tant de cœurs souffrants.
Resterez-vous sans rien faire?
Seriez-vous indifférents?
Chœur
Sous la croix, rien n’est pénible,
En avant! frères, débout!
Par la foi tout est possible,
Et la couronne est au bout.
En tous lieux, pleins d’espérance,
Traçons un sillon d’amour.
Semons avec confiance;
Nous moissonnerons un jour.
Au monde sans repentance
Prêchons Jésus mort pour tous.
Pourquoi tant d’insouciance?
Il en est temps, levons-nous!
Laissons là notre paresse,
Et l’amour triomphera.
Oui, malgré notre faiblesse,
La vérité prévaudra.
117. A CELUI QUI SERA VAINQUEUR
A celui qui sera vainqueur
Et qui Me glorifie,
Je donnerai, dit le Seigneur,
Au ciel l’arbre de Vie!
Chœur
Victoire, force, honneur et louanges,
Gloire, gloire, puissance â Toi, Jésus!
Un caillou blanc, un Nom nouveau
Et la manne cachée
Lui seront donnés par l’Agneau.
Sa promesse est scellée!
Revêtu d’un vêtement blanc,
Resplendissant de gloire,
Sera celui qui par le sang
Remportera la victoire!
Avec Christ, celui qui vaincra
S’assiéra sur Son trône,
Et de Ses mains II recevra
L’immortelle couronne.
118. REVETONS NOTRE ARMURE
Revêtons notre armure
Et partons en vainqueurs!
Oui, la victoire est sûre,
En haut, en haut les cœurs!
Celui qui nous appelle
Et nous dit: En avant!
Est le Sauveur fidèle,
Le Seigneur tout-puissant.
Revêtons notre armure
Et luttons en vainqueurs!
Le secours se mesure
Aux besoins de nos cœurs!
Plus grande est la faiblesse,
Seigneur, de Tes soldats,
Plus riche est Ta promesse
Et plus ferme est Ton bras.
Revêtons notre armure
Et souffrons en vainqueurs!
De plainte et de murmure
Sachons garder nos cœurs.
L’épreuve aura son terme.
Et, dans le mauvais jour,
Le chrétien reste ferme
Dans la foi, dans l’amour.
Revêtons notre armure
Et mourons en vainqueurs!
Si la bataille est dure,
L’espoir soutient nos cœurs.
Aux rives éternelles,
Il nous montre le port.
Nous Te serons fidèles,
Seigneur, jusqu’à la mort.
119. VIENS, AME QUI PLEURES
Viens, âme qui pleures
Viens à Ton Sauveur.
Dans tes tristes heures
Dis-Lui ta douleur.
Dis tout bas ta plainte
Au Seigneur Jésus,
Parle-Lui sans crainte,
Et ne pleure plus.
Dis tout à ce Frère,
A ce tendre Ami,
Ton épreuve amère,
Ton deuil, ton souci.
Il aime, Il console
Les cœurs abattus;
Crois à Sa parole
Et ne pleure plus.
Aux cœurs en détresse
Ployant sous le faix,
Dis que Dieu les presse
De chercher Sa paix.
Calme leurs alarmes;
Dis-leur que Jésus
A séché nos larmes…
Va, ne pleure plus.
120. OH QUELLE PAIX PARFAITE
Oh! quelle paix parfaite
Dans Tes bras, ô Jésus!
Mon âme satisfaite,
Là ne s’alarme plus.
Ton amour me console,
C’est Toi qui me défends;
De Ta douce parole
J’écoute les accents.
L’ennemi ne peut nuire
A qui reste en Ton sein;
Tout son effort expire
Sous Ton pouvoir divin.
Oui, mon cœur est sans crainte,
Je suis en sûreté;
De Ton amour l’étreinte
Me tient bien abrité.
121. A JESU S JE M’ABANDONNE
A Jésus je m’abandonne;
Ce qu’il me dit, je le crois,
Et je prends ce qu’il me donne,
La couronne avec la croix
Chœur
Compter sur Lui d’heure en heure,
Tant que dure le combat;
Que l’on vive ou que l’on meure,
Compter sur Lui, tout est là!
Que si l’ennemi se montre,
Mon cœur n’en est point troublé;
Avec Christ, à Sa rencontre
Je puis aller sans trembler.
Suis-je en paix, vers la lumière
Mon chant s’élève attendri,
Pour se changer en prière
Si l’horizon s’assombrit.
Qu’on m’approuve ou qu’on me blâme,
Et demain comme aujourd’hui,
Je ne veux, quoi qu’on réclame,
Jamais compter que sur Lui.
122. OH! LE MEILLEUR AMI
Oh! le meilleur ami, c’est Jésus!
C’est le Sauveur des hommes perdus!
Par Sa mort expiatoire,
Il nous donne la victoire,
Oui, le meilleur ami, c’est Jésus!
Chœur
Le meilleur ami, c’est Jésus!
Le meilleur ami, c’est Jésus!
Il nous préserve de chutes,
Combat pour nous dans nos luttes,
Oui, le meilleur ami, c’est Jésus!
Oh! le meilleur ami, c’est Jésus!
Grâce à Lui, nos fardeaux ne sont plus!
Sa paix remplace la crainte,
Le chant succède â la plainte,
Oui, le meilleur ami, c’est Jésus!
Oh! le meilleur ami, c’est Jésus!
Quand aux bords du Jourdain parvenu.
Jésus, de Sa main puissante,
Tarit la vague écumante.
Oui. le meilleur ami, c’est Jésus!
Là-haut, pour toujours, avec Jésus!
Dans le grand cortège des élus,
Transformés à Son image,
Nous chanterons d’âge en âge:
Oui, le meilleur ami, c’est Jésus!
123. JAMAIS DIEU NE DELAISSE
Jamais Dieu ne délaisse
Qui se confie en Lui.
Si le monde m’oppresse,
Jésus est mon appui.
Ce Dieu bon et fidèle
Garde en Sa paix les siens
Pour la vie éternelle,
Et les comble de biens.
Je veux, sachant qu’il m’aime,
Me remettre â Ses soins:
Beaucoup mieux que moi-même
Il connaît mes besoins.
Ce Dieu plein de tendresse
Confondrait-ll ma foi?
Non; plus le mal me presse,
Plus II est près de moi.
Monde! ce qui t’enchante,
Biens, honneurs, volupté,
N’est plus ce qui me tente:
Tout n’est que vanité!
Mon trésor, mon partage,
Mon tout, c’est Jésus-Christ,
Qui me donne pour gage
Le sceau de son Esprit.
Seigneur! par l’efficace
Du sang versé pour moi,
Accorde-moi la grâce
De vivre tout pour Toi.
C’est la vie éternelle
Déjà dès ici-bas,
Jusqu’au jour qui m’appelle
A passer dans Tes bras.
124. UN CHRETIEN JE CROIYAIS ETRE
Un chrétien je croyais être,
Mais j’ignorais le bonheur,
Que Jésus, mon divin Maître,
Vient apporter dans mon cœur.
Chœur
Oh! la paix que Jésus donne,
Je ne la connaissais pas,
Tout sur mon chemin rayonne,
Depuis qu’il conduit mes pas!
Sa puissance souveraine
Maintenant règne sur moi;
Du péché brise la chaîne,
Me rend vainqueur par la foi.
Et, tranquillement j’avance,
M’appuyant sur mon Sauveur.
Son adorable présence
Me donne le vrai bonheur!
125. NON, RIEN EN MA PERSONNE
Non, rien en ma personne,
N’est digne d’être aimé,
Ce que Jésus me donne
Peut seul être estimé.
Jésus est ma justice,
Ma gloire, mon appui;
Il m’aime, Il m’est propice,
Et je puis tout par Lui.
Nul ne peut à mon âme
Disputer son bonheur;
De l’enfer, de sa flamme,
Je ne sens nulle peur.
Le Seigneur, juste juge,
Est mon plus tendre ami;
Son cœur est le refuge,
Où je fuis l’ennemi.
Oui, malgré la tempête,
Jésus, à qui je suis,
Toujours sous Sa houlette
Gardera Sa brebis.
Dussé-je pour mon Maître
Perdre tout ici-bas,
A Lui seul je veux être,
Je ne Le quitte pas.
126. QUAND JE CRAINDRAI SUR…
Quand je craindrai sur la route,
Seigneur, tiens ma main!
Quand m’assaillira le doute,
Seigneur, tiens ma main!
Chœur
Seigneur, tiens ma main!
Seigneur, tiens ma main
Oh! Sauveur Incomparable,
Toujours tient ma main
Quand le péché m’environne,
Seigneur, tiens ma main!
La victoire Tu la donnes,
Seigneur, tiens ma main!
Dans la joie ou la tristesse.
Seigneur, tiens ma main!
Dans la paix ou la détresse,
Seigneur, tiens ma main!
Dans la nuit d’épreuve amère,
Seigneur, tiens ma main!
Conduis-moi vers la lumière!
Seigneur, tiens ma main!
Je verrai Ta main meurtrie,
Pour toujours là-haut!
Dans la céleste patrie,
Oh! Divin Agneau!
127. JE NE SAIS POURQUOI
Je ne sais pourquoi dans Sa grâce
Jésus m’a tant aimé,
Pourquoi par Son sang II efface
Ma dette, mon péché.
Chœur
Mais, je sais qu’en Lui j’ai la vie,
Il m’a sauvé dans Son amour;
Et gardé par Sa main meurtrie,
J’attends l’heure de Son retour.
Je ne sais comment la lumière
Eclaire tout mon cœur,
Comment je compris ma misère
Et reçus mon Sauveur!
Je ne sais quelle est la mesure
De joie et de douleur
Que pour moi, faible créature,
Réserve mon Sauveur.
Je ne sais quand de la victoire
L’heure enfin sonnera,
Quand l’Agneau, l’Epoux, dans
Sa gloire Avec Lui me prendra.
128. QUEL AMI FIDELE ET TENDRE
Quel ami fidèle et tendre
Nous avons en Jésus-Christ,
Toujours prêt à nous entendre,
A répondre à notre cri!
Il connaît nos défaillances,
Nos chutes de chaque jour.
Sévère en Ses exigences,
Il est riche en Son amour.
Quel ami fidèle et tendre
Nous avons en Jésus-Christ,
Toujours prêt â nous comprendre
Quand nous sommes en souci!
Disons-Lui toutes nos craintes,
Ouvrons-Lui tout notre cœur,
Bientôt Ses Paroles saintes
Nous rendront le vrai bonheur.
Quel ami fidèle et tendre
Nous avons en Jésus-Christ,
Toujours prêt à nous défendre
Quand nous presse l’ennemi!
Il nous suit dans la mêlée,
Nous entoure de Ses bras,
Et c’est Lui qui tient l’épée
Qui décide des combats.
Quel ami fidèle et tendre
Nous avons en Jésus-Christ,
Toujours prêt à nous apprendre
A vaincre en comptant sur Lui!
S’il nous voit vrais et sincères
A chercher la sainteté.
Il écoute nos prières
Et nous met en liberté.
Quel ami fidèle et tendre
Nous avons en Jésus-Christ,
Bientôt, il viendra nous prendre
Pour être au ciel avec lui !
Suivons donc l’étroite voie
En comptant sur son secours,
Bientôt nous aurons la joie
De vivre avec lui toujours !
129. TANT QU’IL VIT, TANT QU’IL REGNE,
Tant qu’il vit, tant qu’il règne,
Mon tout-puissant ami,
Il n’est rien que mon âme craigne;
Je me sens à l’abri.
Berger fidèle et tendre,
Il conduit ses agneaux
Dans les prés où viennent s’épandre
Les célestes ruisseaux.
Qu’importent la nuit sombre,
Le lion qui rugit!
Je sais que mon Berger dans l’ombre
Me regarde et me suit.
Si ma route est glissante
Et mon pas incertain,
Je m’appuie à sa main puissante
Et poursuis mon chemin.
A toi je regarde
O Berger des brebis !
Ton cœur m’aime et ton œil me regarde
Voila mon paradis
130. Ô JOUR BENI, JOUR DE VICTOIRE
Ô jour béni, jour de victoire
Que je ne saurais oublier ;
J’ai vu le Seigneur plein de gloire
Apparaissant sur mon sentier !
Sa beauté, sa gloire infinie,
De tous les côtés m’entourait ;
Son regard, qui porte la vie,
Sur ma pauvre âme s’abaissait.
Son manteau couvrait ma misère,
Ses bras me serraient sur son cœur ;
Il me portait dans sa lumière,
Loin du péché, de la douleur.
De sa main essuyant mes larmes,
Il me parlait de son amour.
« Viens, mon enfant, sois sans alarmes :
Je te prends à moi sans retour. »
Et je suis dans cette retraite,
Dont je ne sortirai jamais ;
Et je goûte une paix parfaite,
Où ma foi s’abreuve à longs traits.
Non, tout ceci n’est point un rêve,
Mais la grande réalité ;
C’est un jour nouveau qui se lève,
Qui doit durer l’éternité.
En avant donc, avec courage,
Avec espoir, avec bonheur;
Je me consacre sans partage
À mon Dieu, mon Roi, mon Sauveur.
Il dit à mon âme ravi
Ne t’occupe plus que moi
Et je dirigerai ta vie
Et je m’occuperai de toi
Il a saisi mes mains tremblantes
J’ai dit amen à ce moment
Il étend ses mains benissantes
C’est en effet Lui qui combat
Et, les yeux fermés, je m’avance,
Tranquille, sur le droit chemin.
J’entonne un chant de délivrance;
Il peut tout, car je ne suis rien!
131. OUI, SELON TA PROMESSE
Oui, selon ta promesse
Ô Jésus mon Sauveur!
J’ai trouvé l’allégresse
Auprès de la douleur,
Le rayon qui rassure
Dans la plus sombre nuit,
Un baume à la blessure,
Dans l’épreuve un appui.
Un baume à la blessure,
Dans l’épreuve un appui.
Dans le désert aride,
Sous un ciel embrasé,
Une eau fraîche et limpide
Jaillissant du rocher,
L’ombre de la nuée
Abritant le chemin,
La céleste rosée
Qui remplace le pain.
La céleste rosée
Qui remplace le pain.
Jésus, mon Roi, mon Maître,
N’es-tu pas tout pour moi?
La source de mon être,
Le rocher de ma foi,
Le soleil qui m’éclaire,
Le ciel qui me sourit,
L’eau qui me désaltère,
Le pain qui me nourrit.
L’eau qui me désaltère,
Le pain qui me nourrit.
132. SUR TOI, JE ME REPOSE,
Chœur
Sur toi, je me repose,
O Jésus mon Sauveur!
Faut-il donc autre chose
Pour un pauvre pécheur?
Conduit par ta lumière,
Gardé par ton amour,
Vers la maison du Père
Marchant de jour en jour
Sur toi, je me repose
O Jésus mon Sauveur!
Faut-il donc autre chose
Pour un pauvre pécheur?
Ah ! ma misère est grande!
Mais tu m’as pardonné;
Sainte et vivante offrande,
Pour moi tu t’es donné;
Et de toute souillure,
Par le sang de la croix,
Mon âme devient pure :
Tu l’as dit, je le crois.
Moi-même en sacrifice
Immolé désormais,
Seigneur, à ton service
Me voici pour jamais.
Qu’importe ma faiblesse,
Puisque je t’appartiens :
Tu n’as point de richesse
Qui ne soit pour les tiens.
Au plus fort de l’orage
Tu te tiens près de moi,
Ranimant mon courage
Et soutenant ma foi;
C’est dans ton cœur qui m’aime
Que tu sais me cacher;
En vain Satan lui-même
Voudrait m’en arracher.
En toi, j’ai la victoire,
La paix, la liberté;
À toi je rendrai gloire
Durant l’éternité;
Si du bonheur qui passe
La source doit tarir,
C’est assez de ta grâce
Pour vivre et pour mourir
133. C’EST A L’OMBRE DE TES AILES
C’est à l’ombre de tes ailes
Qu’est le vrai repos;
Là plus de douleurs cruelles,
Là plus d’angoisses mortelles,
Là plus d’écrasants fardeaux :
C’est le vrai repos!
Là plus d’écrasants fardeaux :
C’est le vrai repos!
Chœur
Vrai repos, paix parfaite et bonheur
Sous les ailes du Seigneur.
Vrai repos, paix parfaite et bonheur
Sous les ailes du Seigneur.
C’est à l’ombre de tes ailes
Qu’on trouve la paix,
Les oiseaux dans leurs nids frêles,
Sous les plumes maternelles,
N’épouvantent jamais :
Ils dorment en paix!
N’épouvantent jamais :
Ils dorment en paix!
C’est à l’ombre de tes ailes
Qu’est le vrai bonheur.
Toutes choses sont nouvelles,
Et c’est la vie éternelle,
Que d’être près de ton cœur,
C’est le vrai bonheur!
Que d’être près de ton cœur,
C’est le vrai bonheur!
134. ECOUTEZ, PETITS ET GRANDS
Ecoutez, petits et grands,
De Jésus-Christ la parole,
Il rend confus les méchants,
Nous instruit et nous console.
Approchez-vous du Sauveur,
Il vous porte sur Son cœur.
Approchez-vous du Sauveur,
Il vous porte sur Son cœur.
Dans peu de temps II viendra
Enlever sa chère Eglise;
Dans Son ciel, Il la prendra:
Dès longtemps elle est acquise.
Pour goûter ce vrai bonheur
Il faut venir au Sauveur.
Pour goûter ce vrai bonheur
Il faut venir au Sauveur.
La part de tous ici-bas,
Est une part de souffrance;
De ce combat je suis las,
Mais une douce espérance
Vient fortifier mon cœur
Et l’inonder de bonheur.
Vient fortifier mon cœur
Et l’inonder de bonheur.
Plus haut que ces tristes lieux,
Dans une joie éternelle,
Bien au delà du ciel bleu
Et des cités, la plus belle,
C’est la cité du Dieu fort
Où ne règne plus la mort.
C’est la cité du Dieu fort
Où ne règne plus la mort.
Là, réunis tous un jour
Et pour toujours dans la gloire,
Dans la paix et dans l’amour,
Chantant l’hymne de victoire,
Avec Jésus dans les cieux,
Nous serons toujours joyeux.
Avec Jésus dans les cieux,
Nous serons toujours joyeux.
135. OR, VERS MINUIT
Or, vers minuit, se fit entendre
Un cri disant: «Voici l’Epoux!»
C’est Jésus! Voyez-Le descendre!
Autour de Lui rallions-nous.
Chœur
Que l’Eglise aujourd’hui s’apprête
Pour l’heure de ce rendez-vous;
C’est la veille d’un jour de fête:
«Voici l’Epoux voici l’Epoux!»
Cette espérance glorieuse
Ranime nos cœurs abattus.
Oh! Quelle perspective heureuse,
D’être bientôt avec Jésus!
Ceux qui dorment, de leur poussière
Entendront Sa voix comme nous;
Et, comme nous, loin de la terre,
Irons au-devant de l’Epoux.
136. DANS LA PATRIE ETERNELLE
Dans la patrie éternelle
Le repos enfin m’attend,
Jésus l’a pour moi, rebelle,
Conquis au prix de son sang.
Chœur
Jésus, Jésus m’y convie,
Près de l’arbre de la vie.
Il promet une partie,
Un repos pour moi.
Au péché je suis en butte,
Là plus de mal, plus de chute.
Le repos après la lutte.
Le repos pour moi
Il prépare ma demeure
Pour toute l’éternité.
Quand viendra ma dernière heure,
Tout sera félicité.
Jamais ni douleur ni tristesse
Ne seront près du Sauveur,
Tout sera chant d’allégresse,
Toute sainteté, tout bonheur.
Nous verrons de Christ la gloire
Et la mort ne sera plus.
Triomphez de sa victoire,
Ô rachetés de Jésus!
Chantez, éclatez de joie,
Heureux héritiers du ciel!
Car au terme de la voie
Est un repos éternel!
137. AVEC ALLEGRESSE
Avec allégresse
Marcher vers le ciel,
Regarder sans cesse
Notre Emmanuel;
Puiser foi nouvelle
Dans ce doux regard,
De l’âme fidèle,
C’est la sûre part.
Chœur
Frères, Frères!
Les cœurs en haut!
Jésus nous appelle,
Il viendra bientôt.
Jésus nous appelle,
Il viendra bientôt.
Les anges fidèles,
Les saints rachetés,
Troupes immortelles.
Disent tes bontés.
Jésus, Roi de gloire!
Ton amour vainqueur,
Gage de victoire,
Sauve le pécheur.
Là, tout est lumière,
Paix et sainteté;
Là, plus de misère,
Tout est charité!
Sur ce doux rivage
Ont cessé les pleurs;
Jésus, ton image
Est dans tous les cœurs.
Amis, bon courage!
L’étoile qui luit
Dissipe l’orage
Et la sombre nuit,
Veillons sur notre âme,
Jésus vient bientôt!
Lui seul nous réclame:
Tous les cœurs en haut!
Frères, Frères!
Le ciel est près!
Jésus, Roi de gloire,
Y règne â jamais!
Jésus, Roi de gloire,
Y règne à jamais!
138. VERS LE CIEL
Vers le ciel, vers le ciel,
J’entends, Jésus, Ton appel,
Et mon cœur vers Toi s’élance,
Dans la joyeuse espérance
De Te voir, Emmanuel!
Quel bonheur! quel bonheur
D’être auprès de Toi, Seigneur!
D’entrer dans la cité sainte,
Délivré de toute crainte,
A l’abri du Tentateur.
Ici-bas, ici-bas
Tout se flétrit sous nos pas.
De Toi mon âme est avide;
Je voudrais, d’un vol rapide,
Aller, ô Dieu! dans Tes bras.
Heureux jour, heureux jour
Où s’ouvrira le séjour
De mon Sauveur que j’adore.
Quand brillera Ton aurore?
Je l’attends, ô Dieu d’amour!
139. DANS LE CIEL, SEJOUR
Dans le ciel, séjour de la gloire,
Seigneur Jésus, nous verrons Ta beauté.
Là, nous chanterons Ta victoire,
Nous exalterons Ta bonté.
Chœur
Regardons à Jésus
En marchant vers le ciel.
Regardons à Jésus,
Il est le Sauveur éternel.
Souvent les ennuis de terre
Nous font désirer le repos du ciel
Oui, c’est près de Toi, notre Père.
Qu’est notre héritage eternel
Devant nous brille la lumière
Annonçant l’aurore d’un jour nouveau.
En nous envolant de la terre:
Nous entrerons dans le repos.
En avant! avec confiance,
Levons les yeux au ciel, Jésus est là;
D’un pas ferme, avec assurance,
Marchons! marchons! hâtons nos pas.
140. BIENTOT SEIGNEUR
Bientôt, Seigneur, Tu reviendras!
Toi, notre Chef, notre Espérance!
Jour de bonheur, de délivrance!
Au ciel Tu nous introduiras: Tu reviendras!
Tu l’as promis: plus qu’un instant,
Je viens vous prendre dans Ma gloire;
Jusqu’au signal de la victoire,
Veillez, priez, en combattant, Plus qu’un instant!
Ne tarde plus: reviens, Seigneur!
C’est le soupir de Ton Eglise;
Elle est à Toi, Tu l’as acquise,
Mourant pour Elle, o Rédempteur!
Reviens, Seigneur!
Pour Ton retour, oh! tiens-nous prêts!
Que Ton Esprit nous sanctifie.
Que nul des Tiens, manquant de vie,
Ne soit confus à Ton aspect. Oui, tiens-nous prêts!
141. LE TEMPS S’ENVOLE…
Le temps s’envole et nous emporte,
En vain voulons-nous l’arrêter,
Sa course toujours la plus forte,
Sans trêve, rapide nous porte…
Inutile de regretter.
Le temps s’envole… et tout s’efface…
Le monde n’est que vanité!
Sa gloire, ses faveurs, tout passe.
De ses attraits le cœur se lasse
Sur le seuil de l’Eternité.
Le temps s’envole.et tout rayonne
Sur ton chemin, sainte cité!
Du Sauveur l’amour qui pardonne,
Inonde le cœur et l’étonne
Ineffable félicité!
Le temps s’envole… et notre Père
Nous prépare pour Son séjour.
Dans tous nos cœurs Sa grâce opère
Il recueille notre prière.
Frères, croyons à Son amour.
Le temps s’envole… et la souffrance,
Les pleurs, le désespoir, ta mort,
Vont disparaître, en la présence
De Jésus-Christ notre espérance,
Quand nous entrerons dans le port.
Le temps s’envole …et sur la nue
Nos yeux contempleront Jésus.
Oh! quel jour pour l’Eglise émue
Que la gloire de Sa venue!
Quel triomphe pour les élus!
142. CONTEMPLER MON DIEU…
Contempler mon Dieu sur Son trône,
Vivre avec Jésus dans le ciel,
Jeter à Ses pieds ma couronne,
C’est là le bonheur éternel.
Chœur
Dans le ciel, Dans le ciel,
Vivre avec Jésus dans le ciel,
Dans le ciel, dans le ciel, dans le ciel
C’est là le bonheur éternel.
Unir ma voix aux chœurs des anges,
Bénir, louer Emmanuel,
Chanter à jamais Ses louanges,
C’est là le bonheur éternel.
Jouir d’une paix infinie,
Revoir mes amis dans le ciel,
Posséder l’immortelle vie,
C’est là le bonheur éternel.
Retrouver les saints dans la gloire,
Près du trône de l’Eternel,
Célébrer la même victoire,
C’est là le bonheur éternel.
143. AHI QU’IL EST BEAU DEVOIR
Ah! qu’il est beau de voir des frères
D un même amour unis entre eux
Esprit de Dieu! Tu les éclaires,
Tu les embrases de Tes feux.
Leurs chants pieux et leurs prières;
Comme un encens montent aux cieux
Leurs chants pieux et leurs prières
Comme un encens montent aux cieux.
Ô Rédempteur! en Ta présence,
Dans Ta sainte communion,
Ils savourent la jouissance
D’une céleste affection.
Aussi leurs cœurs en assurance
T’offrent leur adoration.
Aussi leurs cœurs en assurance
T’offrent leur adoration.
Dans tous les lieux la même vie
Anime tous Tes rachetés,
Partout leur, âme est réjouie
De Tes douces gratuités.
Oui, Ton Eglise est enrichie
De Tes magnifiques bontés.
Oui, Ton Eglise est enrichie
De Tes magnifiques bontés.
Répands sur nous, Dieu charitable!
Ton Esprit de grâce et de paix.
Accueillis à la même table
Et goûtant les mêmes bienfaits,
Qu’un amour saint et véritable
Nous unisse en Toi pour jamais.
Qu’un amour saint et véritable
Nous unisse en Toi pour jamais.
144. QU’ILS SONT BEAUX…
Qu’ils sont beaux sur les montagnes
Les pieds de Tes serviteurs,
Qui parcourent les campagnes,
Prêchant la grâce aux pécheurs!
Ô délicieuse vie
D’un serviteur de Jésus,
Qui pour son Maître s’oublie,
En annonçant S es vertus!
Libre de toute autre chaîne,
Le chrétien qui sert son Dieu
Dans la souffrance et la peine,
Suit son modèle en tout lieu
Il faut qu’en vivante offrande
Il s’offre pour son Sauveur :
C’est là ce que Dieu demande
D’un fidèle serviteur.
Au pécheur qui désespère,
Annoncez la guérison,
Prêchez la mort salutaire
Qui paya notre rançon.
Dans le cœur le plus aride
Dieu fait jaillir en un jour
La source fraîche et limpide
De Son éternel amour.
Parlez du Dieu qui console
A tous les cœurs affligés;
Qu’aux accents de Sa parole
Les pécheurs soient réveillés.
Montrez-leur, dans leur misère,
Celui qui veut les sauver,
Et que partout sur la terre
On apprenne à L’invoquer.
145. SEIGNEUR, QUE LA TERRE
Seigneur, que la terre entière
S’éveille à Ta grande voix,
Elle se lève à la lumière
Qui rayonne de Ta croix!
Qui rayonne-de Ta croix!
Chœur
Après la; nuit vient l’aurore:
Voici .l’heure du réveil.
Que toute âme, ô divin Soleil,
Te contemple et T’adore!
Après la nuit vient l’aurore;
Voici l’heure du réveil.
Que toute âme, ô divin Soleil.
Te contemple et T’adore!
Ton sang lave notre crime
Et -dissipe nos remords;
En mourant, sainte Victime,
Tu fais renaître les morts.
Tu fais renaître les -morts
Arrache à l’enfer sa proie,
Tout-puissant Ressuscité!
Sème â pleines mains la joie
Sur ce monde dévasté.
Sur ce monde dévasté.
Que la source soit tarie
De vos pleurs, vous qui pleurez,
Par l’espoir de la patrie
Où bientôt vous entrerez!
Où bientôt vous entrerez!
Erreur, péché, nuit mortelle,
Fuyez dans Te noir passé!
Pour moi la vie éternelle
Par Jésus a commencé.
Par Jésus a commencé.
146. Ô TOI, SEIGNEUR JESUS…
Ô Toi, Seigneur Jésus, intarissable source
De la paix, de la joie
Et du seul vrai bonheur,
Viens, Jésus, viens remplir
Mon cœur qui dans sa course
Depuis longtemps déjà. Te désire, Seigneur.
Daigne seul, en tout temps,
Occuper mes pensées.
Tiens-les, ô mon sauveur!
Sur Toi seul attachées,
Car nul autre que Toi;
Ne peut, ô Rédempteur,
Dans ce triste désert, satisfaire mon cœur.
De Ton trôné éternel,
Rayonnant de lumière,
Ô Dieu! Ton œil sonda
Mon immense malheur,
Et d’en haut, mesurant
Ma profonde misère,
Sur la terre Tu vins,
Pour me sauver, Seigneur,
Pour me donner du ciel
Les splendeurs éternelles,
Pour me faire goûter des délices nouvelles,
Pour partager Ton trône
Et Ta gloire avec moi,
Pour ouvrir l’espérance
Aux regarda de ma foi,
Seigneur, que désormais,
Ma constante devise,
Jusqu’au moment béni
De Ton prochain retour.
Pour m’introduire enfin dans la terre promise.
Soit de vivre pour Toi, De croître en Ton amour.
147. JESUS ME DEMANDE D’ETRE
Jésus me demande d’être
Un rayon de soleil,
Qui gaîment fasse connaître
Son amour sans pareil.
Chœur
Un rayon de joie,
Un doux rayon de soleil,
Que Jésus envoie!
Oh! quel bonheur sans, pareil!
Jésus m’e demande d’être
Un rayon bienfaisant,
Comme un reflet de ce Maître.
Aimable et complaisant.
Oui, Seigneur, donne-moi d’être
Comme un rayon d’espoir,
Paraissant à la fenêtre
Quand le ciel est tout noir.
Oh! que m’oubliant moi-même,
Je ne m’efforce plus
Que d’être pour ceux que j’aime,
Un reflet de Jésus.
Que partout mon gai sourire
Et ma joyeuse humeur
Soit un baume à qui soupire
Et réjouisse un cœur!
Chœur
Que Jésus m’emploie
Et qu’il me rende pareil
Aux rayons de joie,
Aux doux rayons du soleil !
148. CHAQUE JOUR DE MA VIE
Chaque jour de ma vie,
Je veux dire au Seigneur
Apprends-moi, je Te prie,
A Te donner mon cœur.
Dès que le jour commence,
Je veux dire au Seigneur
Tiens-moi dans Ta présence,
Mon Dieu, mon Rédempteur!
Souvent dans la journée,
Je veux dire au Seigneur
Toi qui me l’as donnée
Sois-en le bienfaiteur.
Et quand vient la nuit sombre,
Je veux dire au Seigneur
Tu me vois sous Ton ombre,
Garde-moi Ta faveur.
149. IL EST UN PAYS MAGNIFIQUE
Il est un pays magnifique,
Sans péché, sans maux ni chagrins,
Où des élus le saint cantique
S’unit aux chœurs des séraphins.
Chœur
Allons tous, allons tous,
Allons dans ce beau pays promis;
Allons tous, allons tous,
Allons dans le paradis.
C’est le pays de la lumière.
Du vrai repos et de la paix;
C’est là que la gloire du Père
Brille toujours dans Son palais.
C’est la cité sainte et bénie,
Brillante d’or et de cristal,
Où croît aussi l’arbre de vie,
Et d’où l’Agneau chasse tout mal.
C’est le pays de la promesse
Que la foi nous fait entrevoir.
Ah! puissions-nous louer sans cesse
Jésus, pour ce précieux espoir!
150. DES AUJOURD’HUI JE VEUX
Dès aujourd’hui je veux aimer
De tout mon cœur le bon Berger;
Puisqu’en Son amour II m’appelle,
Je veux saisir Sa’ main fidèle.
Seigneur Jésus, je viens à Toi,
Du mal pour toujours garde-moi!
Du mal pour toujours garde-moi!
Dès ce jour je veux obéir
A mon Sauveur et Le servir;
Puisqu’à Le suivre II me convie,
Je veux Lui consacrer ma vie.
Seigneur Jésus, je viens à Toi,
A Ton service accepte-moi!
A Ton service accepte-moi!
Dès aujourd’hui je suis heureux,
Mon nom est écrit dans les cieux.
Bientôt je quitterai la terre
Pour le pays de la lumière.
Seigneur Jésus, je suis à Toi,
Jusqu’à Ton trône porte-moi!
Jusqu’à Ton trône porte-moi!
151. DAVID N’AVAIT RIEN QUE SA FRONDE
David n’avait rien que sa fronde
Pour lutter contre le géant;
Mais au fond de son cœur d’enfant
Habitait une foi profonde.
Il savait bien que l’Eternel
Combattrait avec lui pour sauver Israël!
Il avançait ferme et tranquille
Contre le Philistin puissant,
Qui, l’œil hautain et méprisant,
Riait de son air juvénile,
Et se moquait de l’Eternel,
Qui choisissait David pour sauver Israël!
Mais, sans trembler, d’une main sûre,
L’enfant que son Dieu dirigeait,
Fit au colosse, d’un seul jet,
Une inguérissable blessure.
Et c’est ainsi que l’Eternel,
Selon Son bon plaisir, délivrait Israël!
Comme David, Tu nous appelles
A de grands combats, ô Seigneur!
Pour en sortir à Ton honneur,
Comme David, rends-nous fidèles,
Et l’on verra que l’Eternel
Se tient auprès de nous, comme auprès d’Israël.
Et si le mal nous environne,
Et s’il devient plus fort que nous,
Nous T’implorerons â genoux
Toi qui ne rejettes personne!
Et, répondant à notre appel,
Tu lutteras pour nous, ô Sauveur Eternel!
152. JESUS PAR TON SANG PRECIEUX
Jésus, par Ton sang précieux,
Enlève mon iniquité,
Regarde-moi du haut des cieux,
Dis-moi que Tu m’as pardonné…
J’ai longtemps erré, cœur rebelle,
Mais j’entends Ta voix qui m’appelle,
Au pied de Ta croix maintenant,
Tout confus, brisé, je me rends.
Chœur
Blanc, plus blanc que neige,
Blanc, plus blanc que neige
Lavé dans le sang de l’Agneau,
Je serai plus blanc que la neige.
Oh! le fardeau de mon péché,
Dieu très saint est trop grand pour moi.
Je veux en être délivré,
A cette heure, Oh! révèle-Toi
Jésus, viens, sois ma délivrance,
Seul Tu peux calmer ma souffrance!
Au pied de Ta croix maintenant,
Tout confus, brisé, je me rends.
Oh! Jésus Ton sang précieux
A lavé mon iniquité. Oui,
Tu m’as répondu des cieux,
Ton amour m’a tout pardonné.
Je Te contemple et je puis croire
Qu’en Toi j’ai complète victoire…
Au pied de Ta croix maintenant,
Je me relève, triomphant!
Blanc, plus blanc que neige,
153. OH! QUE TA MAIN PATERNELLE
Oh! que Ta main paternelle!
Me bénisse à mon coucher!
Et que ce soit sous Ton aile
Que je dorme, ô mon Berger!
Que je dorme, ô mon Berger!
Veuille effacer par Ta grâce
Les péchés que j’ai commis,
Et que Ton Esprit me fasse
Obéissant et soumis!
Obéissant et soumis!
Fais reposer sous Ta garde
Mes amis et mes parents,
Et que Ton œil les regarde,
De Ton ciel, petits et grands!
De Ton ciel, petits et grands!
Que Ta faveur se déploie
Pour consoler l’affligé;
Donne au pauvre un peu de joie,
Au malade la santé!
Au malade la santé!
Seigneur! j’ai fait ma prière;
Sous Ton aile je m’endors,
Heureux de savoir qu’un Père
Plein d’amour veille au dehors
Plein d’amour veille au dehors
154. MON AME EST LIBEREE
Mon âme est libérée
Du pouvoir de Satan;
Ton bras l’a délivrée,
O Sauveur Tout-puissant!
Chœur
Alléluia! Alléluia!
Gloire à Toi, mon Sauveur!
Alléluia! Alléluia!
Gloire à mon Rédempteur!
Tu payas de Ta vie
Le prix de ma rançon,
Et mon âme affranchie
Exalte Ton grand Nom.
Libre de toute entrave,
Ma gloire et mon bonheur
C’est d’être Ton esclave,
O mon Libérateur
Ma vie et tout mon être
Sont â Toi désormais;
Tu seras seul mon Maître,
Mon Sauveur à jamais.
155. LA CROIX QUE DIEU ME DONNE
La croix que Dieu me donne
A porter ici-bas
Est jointe à la couronne
Qui ne se flétrit pas.
Celui qui me l’impose
Se nomme mon Sauveur;
En Son sein je dépose
Le soupir de mon cœur.
Le premier, sur Lui-même
Il a chargé la croix.
Après Lui, puisqu’il m’aime,
Dois-je en craindre le poids?
Jésus, en qui j’espère
Et qui la prit sur Lui,
Me la rendra légère :
Il est mon sûr appui.
Il sait, ce Dieu tout sage,
Il sait, bien mieux que moi,
Régler ce court voyage
Où s’avance ma foi.
Ma route m’est tracée
Par Sa main chaque jour;
Peut-Elle être placée
Ailleurs qu’en Son amour?
Prends donc, prends sans tristesse,
O mon âme! ta croix!
Du Seigneur la sagesse
En mesura le poids.
Ton Dieu, ton Dieu fidèle,
Te tient sous Son regard;
A souffrir s’il t’appelle,
Ah ! sache aimer ta part.
156. SEIGNEURI SANCTIFIE
Seigneur! sanctifie
Nos jours, nos moments;
Fais que notre vie
T’honore en tout temps.
Que de Ta présence,
Au milieu de nous,
L’heureuse influence
Nous pénètre tous.
Nous voulons sans cesse
Marcher par la foi
Et, dans la détresse,
Regarder à Toi.
Heureux qui repose
Sur Ton bras puissant!
On a toute chose
En Te possédant.
157. EN AVANT SOLDATS CHRETIENS
En avant! soldats chrétiens,
Marchant comme à la guerre,
Avec la croix de Jésus,
Allons tous en avant.
Christ, le Maître royal,
Mène contre l’ennemi,
Tout droit dans la bataille,
Regardez Ses bannières.
Chœur
En avant! soldats chrétiens,
Marchant comme â la guerre,
Avec la croix de Jésus,
Allons tous en avant.
Comme une armée puissante,
Debout, Eglise de Dieu,
Frères, nous sommes en marche
Sur les traces des Saints.
Nous ne sommes pas divisés,
Tous nous sommes un seul corps;
Un dans l’espoir et doctrine,
Un dans la charité.
Couronnes et trônes périront,
Les royaumes tomberont,
Mais l’Eglise de Jésus
Demeurera constante.
Même les portes de l’enfer
Ne prévaudront contre Elle ;
Nous avons la promesse
Infaillible de Christ.
Par le signe du triomphe,
Fuit l’armée de Satan;
Oh! alors, soldats chrétiens,
Marchez vers la victoire.
L’enfer est tout ébranlé
Par le cri de louange;
Oh! frères, élevez vos voix
Que votre hymne monte.
En avant vous les peuples,
Joignez notre heureuse foule,
Mêlez vos voix aux nôtres
Dans le chant de triomphe.
Eloge, gloire et honneur,
A Christ, le Roi des rois,
Dans les âges éternels,
Chantent les hommes et les anges.
158. DANS MON BONHEUR IMMENSE
Dans mon bonheur immense,
Je veux avec ferveur
Célébrer Ta clémence,
O mon Sauveur!
Pour moi, sur le Calvaire,
Ton sang fut répandu,
Et l’amour de ton Père M’est apparu.
Ton sanglant sacrifice,
Expiant mes forfaits,
Me valut Ta justice,
Ta douce paix.
Ce divin héritage,
Je le prends par la foi,
Et mon cœur sans partage
Se donne à Toi.
A Toi dans l’abondance
Ou dans la pauvreté,
A Toi dans la souffrance
Ou la santé.
A Toi sur cette terre,
Où j’attends Ton retour,
Et bientôt, près du Père,
A Toi toujours.