4 Je descendais la montagne, contemplant le beau lac Umbagog qui mène à la rivière Androscoggin. J’ai vu les rouges-gorges qui semblaient s’être tous réunis et qui lançaient leurs petits gazouillements.
De temps en temps, on entendait le bramement du cerf. On dirait qu’ils s’apprêtaient à quelque chose. L’hiver approchait, et ils s’apprêtaient à aller dans les parcs.
Alors que je continuais à avancer péniblement dans les broussailles pour rejoindre mon ami là où nous avons fait stationner un canoë, il y avait un… il était assis sur un rondin, attendant. Et j’ai vu un bon groupe de canards là dans le lac Umbagog. Je n’en ai presque jamais vu autant de ma vie. Et Burt, mon ami, m’a posé la question: «Qu’en penses-tu, Billy?»
J’ai dit: «Eh bien, ils s’apprêtent à s’envoler vers le sud.» J’ai dit «C’est la raison pour laquelle le soleil s’est couché cet après-midi… As-tu remarqué comment il paraissait si rouge, avant d’apparaître au-dessus de la montagne? Il va bientôt neiger, Burt.» Et il y a une sorte d’instinct spécial que Dieu a mis dans les animaux, pour qu’ils se préparent, s’apprêtent à se déplacer, quand le moment de s’envoler arrive. J’ai dit: «As-tu fait attention aux oiseaux aujourd’hui, et aux–aux rouges-gorges et aux autres? Ils s’apprêtent aussi pour leur vol d’hiver. Les cerfs s’apprêtent à aller dans le parc, car une tempête approche.»
5 Et comme nous plongions nos pagaies dans le lac et que nous nous sommes mis à descendre, je pense que tous les canards qui étaient partout sur la rivière Androscoggin sont venus au lac Umbagog pour s’apprêter à un vol. Et tous les coin-coin, comme seuls les canards savent le faire, continuant simplement… Et Burt a dit: «À ton avis, de quoi parlent-ils, Billy?»
J’ai dit: «Ils passent un petit moment de communion avant l’envol.»
Et puis, comme cet ami indien et… mon ami et moi, nous avons continué à descendre la rivière vers notre certain camp, la lune commençait à devenir blafarde, en effet, nous savions que la tempête approchait, nos pagaies commençaient à faire une petite ondulation dans l’eau à ce moment-là, comme les vagues commençaient à se soulever. J’ai pensé à ceci: «Assurément qu’un jour, avant que nous nous envolions, nous aurons un temps de communion, quand toutes les églises pourront s’assembler sur une même base et avoir toutes un temps de communion avant que nous nous envolions.»
6 Et des années se sont écoulées. J’étais un pasteur baptiste local à ce moment-là à Jeffersonville. Et–et comme les années s’écoulaient, je suis entré dans cette grande Association des Hommes d’Affaires du Plein Évangile.
Puis, j’ai commencé à remarquer comment ils dépensaient leur argent et allaient de lieu en lieu pour se rencontrer à travers le pays, oui, et à travers le monde. Et lorsqu’ils se rassemblaient, il n’y avait pas de discrimination parmi eux. Il n’y avait personne qui disait: «Je suis membre de telle assemblée», et une autre: «de telle autre assemblée.» Ils avaient tous les biens en commun. Je me disais donc que cela a dû être ce à quoi je pensais ce soir-là, concernant une communion, un rassemblement avant l’envol.
7 Eh bien, je les ai observés là, dans ce grand mouvement pentecôtiste, il ne semblait pas y avoir une quelconque condamnation parmi eux. Si vous les rencontrez dans la chambre d’hôtel, ils s’enlacent les uns les autres même en présence de–d’une célébrité ou de qui que ce soit, ils s’embrassent et louent le Seigneur, et crient un moment, et poussent des cris un moment, et se comportent exactement comme ils le font ailleurs. Et je me suis dit: «Vous savez, c’est réel. C’est… il y a quelque chose à ce sujet.» Les femmes en font autant.
Cela semblait simplement être une grande communion. Et je me suis demandé: «Je me demande ce qui en est la cause, et qu’est-ce qui fait que nous ne puissions pas tous le faire? Qu’est-ce qui fait que tout le monde, tous les êtres humains ne puissent pas se sentir ainsi? Pas de condamnation, vous êtes tout aussi libres que vous pouvez l’être…» Je me suis demandé: «Eh bien, pourquoi tout le monde ne peut-il pas être ainsi?»
Eh bien, je pense que nous le pouvons, mais il y a… et la raison pour laquelle nous faisons cela, c’est que premièrement il y a quelque chose dans l’être humain qui désire cela, quelque chose qui réclame cela.
Extrait de la Prédication « L’approche à laquelle Dieu a pourvu pour communier » de William Branham a été prêchée 60-0630